Nombre de jours : 10
Nombre de personnes : 6
Kilomètres parcourus : 4905
Budget : 2751 €
Véhicule : Voiture
Hébergement : Hôtel
Roadbook : Voir
Auteur : Hazur
Jour 2 San Antonio
Jour 3 Sur la route de White Sands
Jour 4 White Sands
Jour 5 Chaco Culture
Jour 6 Petrified Forest
Jour 7 El Malpais
Jour 8 Bandelier et Los Alamos
Jour 9 Palo Duro Canyon
Jour 10 Caprock Canyons
Introduction
Le budget présenté ne prend pas en compte les vols. Nous vivons au Texas, ce n'est donc pas très pertinent.
Nous n'avons inclus, ni la nourriture, ni les divers souvenirs achetés.
Avant-propos :
C'est un road-trip qui comporte BEAUCOUP de voiture pour plusieurs raisons.
Premièrement, par le choix de la destination : l'objectif principal était de visiter Los Alamos. Ma femme y a travaillé quelques mois, au Los Alamos National Laboratory pendant sa thèse, il y a presque 20 ans. Ses parents et moi-même avions envie de nous y rendre depuis longtemps, pour qu'elle nous partage ce qu'elle y a vécu.
Deuxièmement, nous avons choisi de prendre la voiture à partir de Houston et d'éviter l'avion, en grande partie pour visiter d'autres sites sur le trajet. Enfin, mes beaux-parents ne sont plus aussi bons marcheurs qu'autrefois, et il nous semblait raisonnable d'éviter les grandes randonnées, pour multiplier les sites et petites randonnées.
Introduction à proprement parler :
Laurent & Margit : la septantaine
Vincent & Marie-Laure : la quarantaine
Coralie : 6 ans & Tristan : 11 ans
Les JRP : Junior Ranger Program.
Ce sont des cahiers d'activités pour les enfants. Ils sont gratuits, chaque National Park a le sien et beaucoup de State Parks ont le leur (certains State Parks partagent le même cahier d'activité). Une fois que les enfants ont complété les activités requises correspondant à leur âge, il faut retourner voir un ranger (au Visitor Center par exemple). À ce moment les enfants prêtent serment de protéger la nature et de continuer à découvrir et faire connaître les parcs nationaux. Et ils reçoivent un badge (parfois un écusson en tissu, à coudre).
Les livrets sont scientifiquement solides et pédagogiquement bien conçus. Le genre d'outils dont rêve tout professeur de SVT. Et les enfants sont immensément fiers de leur collection de badges. Sans compter tout ce qu'ils apprennent en faisant les activités : Tristan est devenu incollable sur les différentes variétés de cactus.
La situation au moment de notre voyage :
Les National Parks prévus ne nécessitent pas de réservation. Les State Parks texans nécessitent une réservation en ligne effectuée au plus tôt un mois à l'avance. Ce qui n'a posé aucun problème, car nous avons fait ce voyage au début du mois d'avril. P.S : Et merci à Laurent pour ses photos !
Jour 1 Départ pour San Antonio
Le matin, nous récupérons le véhicule de location, car je n'ai pas de véhicule 6 places, et nous voulons partir avec un seul véhicule.
Départ après la journée d'école des enfants. 3 heures de route sans histoire, la circulation a été raisonnable, le trajet fluide : nous n'avions pas besoin de traverser Houston car nous partons vers l'ouest.
Jour 2 San Antonio
San Antonio est une de mes villes préférées du Texas. Le fait qu'elle soit proche de Houston y participe certainement.
Nous avons commencé par la visite de Fort Alamo, qui est certainement le symbole le plus connu de la résistance texane face aux mexicains. Cette mission historique, préservée et restaurée, est située en plein centre ville de San Antonio et se retrouve maintenant encadrée de gratte-ciels. Cela offre un cadre très pittoresque à cette visite.
Après la visite, nous flânons sur le Riverwalk du centre ville : c'est une sorte de promenade piétonne en bordure de quai. J'aime beaucoup, ça me rappelle un peu Venise. Nous mangeons au Bubba Gump et nous prolongeons la visite par une balade en bateau.
Les enfants ayant envie de se dégourdir les jambes, nous allons à l'Hemisfair Park, parc prisé par les familles où des jeux en tous genres sont à disposition : échecs, ping-pong, sable, splash, structures...
Le Riverwalk s'étend sur plusieurs dizaines de kilomètres en dehors du centre ville et permet de visiter quatre autres missions par des pistes cyclables faciles et agréables. Un système de vélib bien pensé est disponible à cet effet. Prévoyez toutefois la journée complète, si vous envisagez l'aller-retour et la visite des quatre missions (et emmenez nourriture et boisson). Nous l'avons fait en 2018 et c'était une journée fantastique (et épuisante).
Cette fois-ci, nous avons fait le trajet en voiture jusqu'à la mission de San Juan, car c'est la seule qui était encore ouverte après 17h. Si vous devez n'en choisir qu'une, San José est celle que je recommande, car celle-ci a encore son moulin.
Jour 3 Sur la route de White Sands
Au programme du jour : 10 heures de route. Nous espérons juste arriver à White Sands NP avant la fermeture pour pouvoir prendre les JRP et commencer à les compléter.
Contrairement à ce que laisse supposer son nom, le "sable" de White Sands n'est pas du sable : c'est du gypse. Le soulèvement des Rocheuses a entrainé la formation du bassin de Tularosa. Soluble dans l'eau, le gypse n'est généralement pas sablonneux.C'est la géologie unique de White Sands qui maintient un fragile équilibre entre la dispersion par le vent et les nouveaux dépôts dus aux précipitations qui dissolvent le gypse avoisinant, puis le libèrent lors de la phase d'évaporation. Transporté par le vent, le gypse va s'accumuler dans le bassin, en particulier dans le secteur du parc, grâce à la présence d'eau piégée. Elle se situe sous le sable et l'empêche le gypse d'être soufflé trop facilement, en le maintenant en grande partie humide et compact.
Je suis surpris ce matin : tout le monde est réveillé et a fini de déjeuner avant 7h. En effet, les enfants sont encore dans le rythme scolaire et mes beaux-parents pas encore remis du décalage horaire. Bref, nous sommes sur la route avant 8h du matin, pour traverser le Texas, ses champs de pétrole avec les pompes à tête de cheval, mais aussi ses immenses champs d'éoliennes. Nous avons tous en tête l'image du texan avec son gros pick-up qui consomme une grosse quantité d'essence. Cette image est malheureusement correcte, mais il ne faut pas oublier qu'à superficie similaire, le Texas produit deux fois plus d'énergie éolienne que la Fance. Et que le solaire est en plein boum également. Pour faire simple, si vous tombez sur un expatrié français à Houston, il y a de très fortes chances que son expatriation soit liée au secteur énergétique.
Tout ceci, combiné au fait que nous avons notre pique-nique de prêt et un changement de fuseau horaire favorable sur le trajet, nous a permis d'arriver à White Sands peu avant 18h. Juste le temps d'aller aux toilettes, de prendre les informations et d'aller profiter du tour guidé du coucher de soleil à 18h30 : "Sunset stroll".
Et c'est... magique. Ce sable est si blanc qu'on dirait de la neige. En outre, il repousse les rayons solaires, si bien qu'il ne brûle pas les pieds, même au cœur d'une journée ensoleillée.
Jour 4 White Sands
Après une mise en bouche époustouflante hier soir, tout le monde est ravi de passer la journée à visiter White Sands.
Arrivés sur place, nous attaquons le petit trail "Interdune boardwalk" pour une petite mise en jambe agréable et informative sur des passerelles en bois.
Après une pause roborative et venteuse à Heart of the Sands, nous voilà repartis pour Big Dune Nature Trail. Point de passerelles cette fois-ci, nous marchons dans le sable, d'aucuns pieds nus, d'autres en sandales ou en chaussures. Le vent trompeur nous rend la chaleur plus supportable, mais nous dessèche un peu plus : nous buvons régulièrement. Montées et descentes s'enchaînent au gré des marquages du trail. La fatigue point le bout de son nez, mais c'est si beau...
Nous partons ensuite pour notre dernière mini-randonnée : Playa Trail. C'est court et sympathique, mais pas éblouissant ; nous voilà déjà blasés !
D'autres randonneurs nous font don de la luge qu'ils ont louée, en échange de la promesse de la rapporter au Visitor Center. Les enfants adhèrent avec enthousiasme. Nous retournons donc à Big Dune Nature Trail pour qu'ils puissent faire le plein de sable dans les oreilles, avant de récupérer les badges et de reprendre la route pour Gallup.
Jour 5 Chaco Culture
Voici un parc méconnu, que je n'aurais clairement jamais visité si je n'avais pas trainé mes pénates sur le site web arizona-dream.com.
Il échappe à la plupart des "tours" qui partent de Santa Fe pour une raison précise : sa difficulté d'accès. En effet, il y aura une trentaine de kilomètres à parcourir sur de la route non goudronnée et cahoteuse à souhait. Cela peut se pratiquer en véhicule de tourisme si le terrain est bien sec (c'est généralement le cas) et si c'est autorisé dans votre contrat de location (à faire préciser avant, certains loueurs excluent les "dirt road"). Ce seront 30 kilomètres bien pénibles à vous demander si vous êtes bien au bon endroit et ce que vous fichez là...
Le parc lui-même est absolument remarquable : vous ne visitez pas seulement les ruines de quelques kivas éparses, mais celles de véritables villes et villages, admirablement restaurées et préservées. C'est magnifique. Une route bitumée permet de relier les sites principaux en une boucle d'une quinzaine de kilomètres.
Mais alors pourquoi la route d'accès n'est-elle pas également bitumée ? Probablement, car cette route se situe en territoire Navajo, et qu'ils ne doivent pas avoir trop d'intérêt à financer une route confortable qui amènerait des touristes sur une enclave qui appartient au National Park Service. Et puis il y a des vendeurs de pneus sur cette route...
Nous avons suivi l'ordre de visite classique, en partant du Visitor Center et en suivant la route en sens unique : Una Vida, Hungo Pavi, Chetro Ketl, Pueblo Bonito et Pueblo del Arroyo. Quel que soit le temps que vous consacrez à la visite, ne sautez pas Pueblo Bonito : c'est le bijou dans l'écrin.
Pour ce qui est des vestiges indiens, c'est la visite la plus impressionnante que j'ai faite aux USA. Que les mots cèdent maintenant la place aux images...
Jour 6 Petrified Forest
Voici un autre de mes parcs "coup de coeur".
Nous avions déjà visité Petrified Forest à noël 2020, mais pas mes beaux-parents. Alors, nous y consacrons une nouvelle journée. Que dire sinon qu'il est somptueux (secteur Painted desert), stupéfiant (secteur Blue Mesa) et défie l'imagination (secteur forêts pétrifiées).
Comme Lafargue, j'invoque mon droit à la paresse et je vous renvoie au récit ici (Jour 3).
Et rien que pour le plaisir des yeux, voici de toutes nouvelles photos...
Painted Desert (matin) :
Newspaper Rock :
Blue Mesa :
Forêts pétrifiées :
Painted Desert (soir) :
Jour 7 El Malpais
Passage au Northwest New Mexico Visitor Center. L'exploration des grottes n'étant toujours pas permise, nous appliquons décidons d'explorer le partie du parc située le long de la route panoramique 117.
Notre premier arrêt est pour La Ventana Natural Arch. C'est une belle arche, une des plus grandes arches de sandstone du Nouveau-Mexique. Le pique-nique avec vue sur l'arche s'impose de lui-même.
Notre étape suivante est Lava Falls. Un petit sentier d'un kilomètre et demi décrit une boucle à travers le champ de lave : il suffit de suive les cairns. Curieusement, je n'avais pas noté cette option lors de la préparation de notre roadtrip. Qu'importe : vu la courte distance, cela ne fait peur à personne. Au pire, nous ferons demi-tour.
Le chemin commence par une centaine de mètres de sable, avant de rejoindre un sol ferme et agréable, sur de la lave bien compacte. L'endroit est si étonnant que les enfants et Laurent cavalent en tous sens pour prendre des photos, faisant fi des cairns qui indiquent le chemin. Marie-Laure et Margit restent prudemment sur le chemin balisé, ne nous perdant pas de vue.
Ce dernier se corse de plus en plus, traversant des éboulis, avec des marches plus ou moins hautes, qui occultent partiellement des trous d'une profondeur insoupçonnée. Marie-Laure commence à s'inquiéter pour sa mère et son genou récalcitrant : ne vaudrait-il mieux pas faire demi-tour ? La vraie question se pose alors : quel est le chemin de retour le plus facile, celui que nous venons de faire ou celui qui nous attend ? Nous pensons alors que nous en avons fait plus de la moitié du trajet et décidons de continuer.
Il nous apparaîtra un peu plus tard, que nous étions seulement au tiers du chemin : les zigzags que nous avons faits, que ce soit pour suivre les enfants dans leurs pérégrinations, ou pour éviter les méandres les plus ardus, nous ont complètement leurré. Mais, Margit avance vaille que vaille ; elle se hâte avec lenteur, comme dirait La Fontaine. Lorsque nous arrions à mi-chemin, un petit sentier optionnel permet de se rendre à l'amphitéâtre de lave. Cela lui offre l'occasion de souffler pendant que les enfants cavalent.
Un peu plus loin, sur le retour, une dépression laisse paraître une entrée de tube de lave. Partiellement obstruée, partiellement éboulée. Les enfants s'en donnent à cœur joie : c'est l'aventure ! Par bonheur, ils sont bien obéissants et ne poussent pas trop leur chance : nous ignorons totalement la stabilité de la voûte et des roches qui les surplombent...
Le groupe reprend ensuite sa marche de fourmi pendant une bonne demi-heure et nous voilà de retour à la voiture. Nous aurons cheminé pendant plus de deux heures pour cette "petite randonnée".
Plus tard, en retrouvant le descriptif de cette randonnée sur le site du National Park Service, je comprends pourquoi je ne l'avais pas sélectionnée : "Bien que le sentier soit relativement court, sa surface est très déchiquetée et inégale." C'est un peu dommage que cette mention ne soit pas reprise sur le guide distribué au Visitor Center... D'un autre côté, nous avons tous été bluffés par le spectacle offert par cette balade et aucun de nous ne la regrette. Au final, Margit a été épatante et nous a donné une leçon : il faut la laisser faire les choses à sa manière et décider elle-même de ce qu'elle est capable ou non.
Nous avons ensuite décidé qu'il n'était plus nécessaire de faire un petit morceau du Zuni-Acoma Trail pour voir ce qu'est une randonnée dans un champ de lave. Et nous passons directement au Sandstone Bluff Overlook qui offre une vue absolument saisissante sur l'ensemble du parc. Immanquable.
Jour 8 Bandelier et Los Alamos
Comme nous n'avons que peu de route, nous en profitons pour faire une grasse matinée. Nous arrivons donc à Bandelier vers 11h.
Après quelques arrêts panoramiques, nous voici au Visitor Center, où nous prenons des guides pour la Main Loop Trail.
Cela commence tranquillement, avec un vieux four à pain excentré dans lequel Coralie s'engouffre. Elle en ressortira beaucoup moins propre...
Puis viennent la grande Kiva et les ruines de l'ancien village, dont il ne subsiste que les murets.
Mais, le véritable intérêt de la visite vient après, lorsque le sentier s'élève jusqu'aux falaises dans lequel des habitations ont été creusées, adossées, maçonnées. Tout un village. La plupart des habitations sont situées en hauteur, et, des échelles ont été placées au pied de certaines d'entre elles pour en permettre l'accès. Ce dont nous ne nous privons pas. Y compris Margit !
Les deux villages, celui de la falaise et celui de la rivière, ont coexisté pendant un certain temps sans que l'on sache exactement pourquoi ni comment, puisqu'il semblerait qu'ils appartenaient à la même communauté. Préférences ? Différends familiaux ? Accès à la rivière et cultures plus aisée pour les uns, sécurité accrue pour les autres ?
Après le pique-nique, nous retournons à Los Alamos où Marie-Laure prend en charge le reste de la journée, pour nous faire visiter la ville, nous montrer où elle a vécu et où elle a travaillé, la piste cyclable qu'elle empruntait pour aller travailler. Bien sûr la visite du musée consacré au projet Manhattan reste incontournable ici. En 20 ans la ville a beaucoup changé, il est devenu difficile de reconnaître la petite route de montagne qui serpentait à Los Alamos dans l'autoroute à trois voies actuelle.
Baignade à la piscine de l'hôtel et repas maison pour clôturer la journée.
Jour 9 Palo Duro Canyon
Nous avons beaucoup de route aujourd'hui, mais nous parvenons à nous mettre en branle rapidement.
En début d'après-midi, nous sommes dans les environs d'Amarillo.
Au centre-ville, vers l'est, il y a le Big Texan Steak Ranch, où nous escomptons dîner ce soir. Au sud, il y a Palo Duro Canyon. Et, encore plus au sud, il y a Caprock Canyons, où notre hébergement nous attend. Il est bien trop tôt pour dîner et les attractions qu'offre la ville d'Amarillo ne nous attirent pas trop. Alors nous prenons la direction de Palo Duro Canyon. Par précaution, j'y avais réservé des places, "au cas où". Du point de vue du trajet, ce n'est pas vraiment raisonnable, mais, qu'importe le vin, pourvu qu'on ait l'ivresse !
L'avantage de ce parc, c'est que les plus belles vues sont situées dès l'entrée. C'est un canyon méconnu, tapissé de terre ocre. Le deuxième plus grand des USA. Et il est magnifique. Nous y avions déjà consacré une journée complète à randonner deux ans plus tôt. Cette fois, nous nous contenterons du Pioneer Nature Trail et des arrêts panoramiques. J'ai proposé à Tristan de descendre par le C.C.C Trail avec moi. Mais, il veut rester avec ses grands-parents et leur montrer le Pioneer Nature Trail qu'il avait adoré.
Du coup, je suis le seul à descendre par le C.C.C Trail, en footing léger, car il fait bien chaud et je n'ai pas envie de me tordre la cheville.
Et bien, c'est magifique : cela commence à flanc vers la gauche via un sentier en balcon de toute beauté, avant de suivre une ligne de crête avec vue plongeante des deux côtés. J'en profite d'ailleurs pour parcourir la Goodnight Peak Scenic Loop, avant de revenir sur mes pas et de plonger vers l'amphithéâtre.
J'arrive même à la voiture un peu avant eux et je pars à leur rencontre. Bref, un régal et je recommande vraiment cette descente si vous avez quelqu'un qui peut vous amener la voiture en bas : je n'ai pas testé la remontée, mais elle doit faire pas mal transpirer.
De leur côté, ils ont vu de près un road-runner pas trop farouche (le bip-bip dans les dessins animés de Tex Avery) et tout le monde a le sourire.
Après le repas au Big Texan Steak Ranch, nous arrivons assez tard à notre hébergement au pied de Caprock Canyons. C'est un camping-car, mais enfants et adultes sont trop crevés pour s'en réjouir. On se couche rapidement.
Jour 10 Caprock Canyons
Au réveil, les enfants sont tout excités et aimeraient passer du temps à explorer les fonctionnalités du camping-car, mais nous ne pouvons pas trop traîner : nous avons beaucoup de route et nous espérons pouvoir observer des bisons à Caprock Canyons avant de repartir.
Ce dernier objectif est très vite validé : un premier bison se tient à l'entrée du parc, juste après la barrière canadienne. Même pas besoin d'entrer dans le parc, on pourrait presque faire demi-tour tout de suite ! Et, sur le trajet qui mène au Visitor Center, nous en croisons tout un troupeau.
Du coup, nous décidons d'aller à Honey Flat Prairie Dog Town pour observer aussi les chiens de prairie. Le parc mériterait qu'on y consacre une journée, il y a de très jolies randonnées. D'ailleurs, nous en avions fait plusieurs lors de notre voyage de la Toussaint 2020. Cependant, avec les 8 heures de route à venir et l'école le lendemain, nous repartons rapidement et quittons Caprock Canyons le cœur gros, dès 10h30.
Au revoir !