Amérindiens d'aujourd'hui - La fierté retrouvée
Après de nombreux voyages au Mexique chez les Indiens Tarahumaras, Martine Pédron élargit son regard vers d'autres populations amérindiennes. Dans cet ouvrage, elle nous livre le fruit de ses rencontres avec des représentants de différentes nations indiennes issues des quatre coins du vaste continent américain. Parmi d'autres, la parole est ainsi donnée à un Apache Lipan, un Innu, une femme païute, un Algonquin, un Navajo, un Tarahumara, une femme mapuche...
Malgré leur grande diversité, les Amérindiens s'expriment d'une voix commune. Ils sont aujourd'hui sur le chemin d'une véritable réappropriation de leurs traditions, de leurs terres, de leurs valeurs, de leurs langues autochtones et de leurs droits. En dépit de leurs vies marquées par les tourments de l'histoire, c'est toujours avec fierté qu'ils parlent de leur culture et de leurs passions. Ce recueil est agrémenté de nombreuses notes synthétiques de l'auteur sur l'actualité, la culture ou les traditions en lien avec chaque témoignage.
Pour ces tribus, l'expression artistique est bien souvent le meilleur moyen de communiquer, de revendiquer, et de se faire l'écho de leurs messages de partage et de fraternité. Nous croisons aussi des hommes médecine, dépositaires des savoirs ancestraux de guérison, et des militants écologistes, qui voyagent pour nous avertir qu'il est grand temps de prendre soin de la Terre-Mère avant qu'il ne soit trop tard. Si la transmission aux générations futures est au cœur de leurs propos, les Amérindiens d'aujourd'hui offrent également une vision empreinte de sagesse sur le monde moderne et ses travers.
Editions Trajectoire par Martine Pédron (ethnologue et journaliste)
Animaux de l'âme. Les animaux sacrés des Sioux Oglala
Ce troisième volet de l'œuvre de Joseph Epes Brown vient compléter et parachever les enseignements qu'il a reçut directement du grand homme-médecine Black Elk (Elan Noir), auprès de qui il a vécu de longues années.
Axé sur l'évocation et la célébration des rapports étroits existant entre les peuples indiens et les animaux de leur environnement, cet ouvrage nous entraîne au cœur d'un univers mythique et symbolique.
Pourquoi le corbeau et le loup sont-ils des emblèmes de la guerre ? Pourquoi l'ours est-il celui des hommes médecine ? Quel est le rôle du bison, du cerf, de l'araignée ? Quel lient unit l'aigle et le soleil ? Que représentent les esprits gardiens ? Comment les acquiert-on ?
Cet ouvrage nous permet de porter un regard nouveau sur les grands rites de cette tribu de chasseurs que sont les Sioux Oglala, en dévoilant la forme spirituelle et la nature métaphysique des signes qui peuplent leur univers, notamment à travers la quête de vision, le rite de la pipe et le rite de purification.
Hymne à la nature, à la Terre-Mère, Animaux de l'âme est un guide, une clef essentielle pour comprendre la valeur de la culture indienne, de même que le message d'hommes de sagesse comme Little Warrior ou Black Elk.
Joseph Epes Brown est professeur d'études religieuses à l'université du Montana. Il vit près de Missoula où il élève des chevaux arabes. Ses deux autres ouvrages, les Rites secrets des Indiens Sioux et l'Héritage spirituel des Indiens d'Amérique sont publiés aux éditions du Rocher/Le Mail.
Animaux de l'âme. Les animaux sacrés des Sioux Oglala
Black Elk, les voies sacrées d'un Sioux Lakota
Wallace Black Elk est un homme-médecine et un leader spirituel des Sioux Lakota. Né en 1921 sur la réserve de Rosebud, Dakota du Sud, il a parcouru les Etats Unis, voyagé en Europe et en Asie, pour transmettre l'enseignement traditionnel de son peuple et conduire des cérémonies de guérison.
Ce récit à la première personne, recueilli par William S.Lyon, fut salué par la critique et les spécialistes en anthropologie comme l'une des contributions les plus importantes et les plus pures sur le chamanisme et la spiritualité des Indiens d'Amérique de cette deuxième partie du XXème siècle.
Il restitue tout l'humour, le charme et la philosophie de Wallace. Ce dernier y parle de Tunkashila, du Grand Esprit, de la Terre Mère, et décrit les expériences étonnantes qu'il a connues, ainsi que les êtres spirituel avec lesquels il communique pendant les cérémonies de la Pipe Sacrée et de la Sweat-Lodge. Son style informel plonge le lecteur dans une réalité ou les frontières de l'esprit, de l'âme et de la matière sont pulvérisées.
William S.Lyon a enseigné au Collège d'état de l'Orégon. Anthropologue, chercheur à l'Université de Berkley, Californie, il suit Wallace Black Elk depuis quinze ans.
Le Mail par Wallace Black Elk et William S.Lyon
Ce que nous devons aux Indiens d'Amériques
En 1492 Christophe Colomb pensait apporter la civilisation au Nouveau Monde. Cinq sièclse plus tard, il est temps de reconnaitre à quel point le Nouveau Monde à influencé notre civilisation.
Jack Watherford, professeur d'anthropologie, nous invite dans ce livre étonnant à faire l'état de l’inestimable contribution des peuples Amérindiens à notre histoire collective :
De nos habitudes alimentaires (60% des aliments consommés aujourd'hui viennent des Amériques) à nos techniques agricoles, de nos connaissances médicales (dont la quinine et l'aspirine) à nos modes de gouvernement, de notre développement économique (grâce aux masses d'or et d'argent des Aztèques et des incas) à nos systèmes de pensées (les sociétés indiennes ayant inspiré Montesquieu, Rousseau ou Marx).
Cinq siècles après Christophe Colomb, l'Amérique est encore à découvrir ...
Albin Michel de Jacques Weatherford
Chamanes et visionnaires Sioux
Les symboles ethniques sont un lien puissant pour mieux rattacher une culture à son passé, mais aussi pour mieux se reconnaître dans les sociétés pluriethnique et multiculturelles que sont devenues les sociétés contemporaines. Les Sioux ont été un peuple de visionnaires acharnés : simples rêveurs, medecine men, clows contraires, guerriers rêveurs du loup, chef de guerre etc. On ne peut comprendre la situation contemporaine sans étudier le passé, et les sources écrites américaine analysées. Le travail de terrain et les témoignages recueillis montrent que pour les Lakotas contemporains, les rêves et les visions font encore partie de la vie quotidienne car ils sont porteurs de pouvoirs. On rencontre toujours femme biche, Iktomi, loup ou coyote...
Chamanes et visionnaires continuent de passer d'un monde à l'autre parce que la personne humaine possède des qualités en rapport direct avec la "substance spirituelle" de l'univers. Ils formulent toujours leurs pensées religieuses en des termes faisant intervenir les forces de la nature - phénomènes naturels, animaux - car ils sont porteurs de sagesse divine. Les rituels du calumet, de la sweatlodge, de la cérémonie de communication avec les Esprits affirment toujours la parenté cosmique : mitakuye oyasin.
Danièle Vazeilles, proffesseur d'ethnologie à l'université Paul Valéry-Montpellier III, a séjourné pendant deux ans (1969-1971) dans la réserve Sioux de Cheyenne River. Depuis, elle est retournée dans les réserves du Dakota presque tous les été. Elle a écrit Le Cercle et le Calumet, ma vie avec les Indiens Sioux d'aujourd'hui (1977), Les Chamanes, maîtres de l'univers (1991), est coauteur de Rencontres avec les Indiens d'Amérique du Nord (1994), ainsi que de nombreux articles sur la vie quotidienne et les croyances et pratiques religieuses des Indiens Sioux des plaines.
Editions du Rocher/Le Mail par Danièle Vazeilles
Cochise chef des Chiricahuas
La biographie de Cochise. Ce livre publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1991 est un véritable évènement : il n'y avait jamais eu de biographie sur Cochise avant. D'ores et déjà, il fait figure de classique. Les Apaches en ce XIXè siècle ont compté plusieurs grands chefs mais aucun d'eux n'égala Cochise par le souvenir qu'il a laissé dans l'histoire et l'influence hors du commun qu'il a eue sur les évènements. La légende dit - mais en fait ça n'est pas une légende - que lors de la période de conflit avec ses bandes, aucun homme blanc ne put voir Cochise sans payer de sa vie cette audace. La réponse chez les Blancs, deux ans après la mort du chef en 1876, dans l'Arizona Citizen, mais un Chiricahua reste un Chiricahua… : La guerre contre les Apaches chiricahuas doit être une guerre implacable, inexorable et systématique. Il faut massacrer les hommes, les femmes et les enfants jusqu'à ce qu'émane de chaque vallée et de chaque montagne l'encens délicieux des corps des Chiricahuas en train de pourrir.
Extraits de la préface : «… Comptant parmi les plus grands leaders des Indiens d'Amérique, il fut un homme des plus redoutés en même temps qu'admirés à bien des titres et qui marqua de son empreinte, pendant plusieurs décennies les relations entre Blancs et Indiens dans les territoires encore peu sûrs de la Frontière. Stratège émérite, qui acquit sa renommée dans et par la guerre, il mourut en paix après avoir été au centre des événements agités du sud-ouest américain ; son peuple ayant été à maintes reprises en lutte contre les forces armées, parfois coalisées, de deux puissantes nations. On peut dès lors s'étonner que, plus d'un siècle après sa mort, aucune étude sérieuse et approfondie n'ait encore été publiée sur sa vie, sa personnalité et l'influence qu'il exerça sur son époque. Cochise était un personnage complexe, captivant, doté d'une intelligence aiguë, d'un physique impressionnant et de qualités sortant de l'ordinaire. C'était un orateur de talent selon le style et les critères propres à son peuple, un homme de caractère et d'honneur qu'il mesurait d'après ses normes à lui, celles d'une société tribale, différentes des valeurs de notre civilisation industrielle. Ses aptitudes exceptionnelles, développées à un point extrême, lui permettaient de discuter d'égal à égal avec les généraux et les gouverneurs comme avec l'homme de la rue. La plupart des Blancs qui le connurent en période de paix ou de trêve semblèrent au moins aussi impressionnés par sa dignité tranquille, la souplesse de son intelligence et son esprit acéré que par son autorité et l'emprise qu'il exerçait sur les autres Indiens - phénomène en soi presque unique dans la culture et la tradition des Apaches (mais aussi dans celles des autres nations indiennes ; il faut remonter au chef Shawnee Tecumseh pour retrouver un tel phénomène dans l'Amérique indienne du Nord). Depuis un siècle, les informations concernant la personne et les actions de Cochise, ainsi que l'époque à laquelle il vécut, ont été tellement déformées et embellies par le mythe et la légende qu'elles n'ont parfois qu'un lointain rapport avec la réalité… » « …Il y eut, on s'en doute, d'autres grands chef apaches parmi les contemporains de Cochise. Son beau-père Mangas Coloradas, qui fut le leader des apparentés chiricahuas de l'Est, les Mimbrenos pendant près de vingt ans, jusqu'à son exécution par les soldats en 1863, se montra sans doute plus habile à conclure des alliances politiques. Victorio fut certainement un meilleur tactitien de la guérilla, de même que son lieutenant Nana, et le génie militaire de Juh apache nedni resta inégalé pendant longtemps. Pourtant, tous ces chefs s'allièrent à Cochise à un moment ou à un autre, et, bien que n'appartenant pas à la même bande - les Chokonens - que lui, combattirent de bon gré sous ses ordres ou à ses côtés. Tous admirèrent et respectèrent son art du commandement, la haine farouche, sans compromis, qu'il vouait à ses ennemis, et par-dessus tout son courage dans les combats et la sagesse qui l'inspirait dans les conseils ».
Pendant douze ans, de son nid d'aigle des Dragoon Mountains, Cochise dirigea les opérations avec brio ; aucune troupe ne put alors vaincre les Chiricahuas en combat régulier. Les Apaches, comme beaucoup d'autres tribus, furent plus vaincus par les maladies, les commerçants, les trafiquants et les trahisons multiples que militairement. Ce n'est que par une volonté de négociation du président Ulysses Grant que Cochise cessa les combats en 1872. Une biographie très riche, forte de détails pointilleux ; des informations absolument inédites. La suite de l'histoire de la famille de Cochise est comptée dans le livre de A. Kinney Griffith qui s'entretint avec le petit fils de Cochise, fils de Taza Les Cent premières années de Nino Cochise, Le Seuil
EDWIN R. SWEENEY. Editions du Rocher. Collection ''Nuage rouge''. 1994. 592 pages. 22x14. Broché. Traduit par Odile Ricklin. Carte des réserves indiennes en début de volume. Arbre des tribus apaches en début de volume. Remerciements. Introduction de l'aut
Crazy Horse Une vie de héros
Avec Sitting Bull et Geronimo, Crazy Horse est l'une des figures les plus charismatiques de la résistance indienne aux États-Unis. Sa personnalité, son étonnante victoire sur le général Custer à Little Big Horn, sa mort tragique et prématurée en 1877 ont fait de lui un véritable symbole pour les Indiens d'Amérique. Jamais encore l'un des siens n'avait entrepris de raconter le destin exceptionnel du chef sioux. Dans ce livre émouvant, fruit d'années de rencontres et de recherches, l'écrivain et historien lakota Joseph Marshall brosse un portrait « intime » de Crazy Horse et nous invite à découvrir de l'intérieur la passionnante culture des Indiens des Plaines.
Chez Albin Michel de de Joseph Marshall III
** Tarifs à partir de. Les tarifs sont donnés à titre indicatif et sont susceptibles d'être modifiés. Ce sont les tarifs internet.